Le montant du vol à main armé perpétré mercredi dans une agence de la banque privée Amen Bank à Kasserine par quatre individus s’élève à 90 mille dinars, indique la banque mercredi soir dans un communiqué publié sur sa page facebook.

Elle a précisé que le braquage n’a pas causé de préjudices à ses employés et ses clients.

« Les unités de forces de sécurité ont été dépêchés sur les lieux aussitôt après le braquage et les investigations sont en cours », ajoute Amen Bank dans un bref communiqué.

Le ministère de l’intérieur avait confirmé auparavant dans un communiqué le hold up armé, perpétré dans cette agence bancaire située dans le quartier Ennour à Kasserine par quatre personnes armées de kalachnikov qui se sont emparés de l’argent avant de prendre la fuite.

Le ministère public a ordonné l’ouverture d’une enquête, ajoute le communiqué.

Mercredi 1^er août, l’aéroport Paris Orly  a été le théâtre d’une violente bagarre entre deux rappeurs Booba et Kaaris. Ils se rendaient, tous les deux  à Barcelone pour se produire en showcase. Ils ont été placés en garde à vue.

Depuis 2012, les rappeurs français Booba et Kaaris se livrent une guerre sans merci sur les réseaux sociaux. Mais, mercredi après-midi, leur dispute a pris une toute autre ampleur. Les artistes se sont violemment battus à l’aéroport de Paris Orly.

Les diverses séquences vidéos, diffusées sur Twitter, montrent les clans respectifs de Booba et Kaaris se battre devant les personnes présentes en salle d’embarquement.

Selon l’AFP, les rappeurs ont été placés en garde à vue et une dizaine de personnes ont été interpellées. Aucun blessé n’est à déplorer mais la bagarre a fait beaucoup de dégâts matériels. 

Les vols à partir du hall Orly Ouest ont été retardés.

Le ministère de l’intérieur a lancé un appel à témoins pour retrouver « deux terroristes dangereux », dans un communiqué publié jeudi soir.

Les deux individus recherchés, de nationalité tunisienne, sont Hatem Ben Al Aid Ben Mohamed Basdouri, né le 22 novembre 1979 à Sidi Ali Ben Oun, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid portant la carte d’identité numéro 06027408, et Ezzedine Ben Lazhar Ben Sassi Aloui, né le 5 octobre 1991 à la cité Ennour est, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid.

Le ministère a invité toute personne ayant vu les deux individus ou ayant des renseignements sur eux d’en informer les unités sécuritaires et militaires ou en appelant le numéro vert (80 10 11 11) ou les numéros 193 (garde nationale) et 197 (sureté nationale).

L’enquête menée sur le hold-up commis par un groupe terroriste dans une agence bancaire à Kasserine le 1er août 2018, a permis d’identifier un des assaillants, rapporte Mosaïque FM.

Il s’agit du Hafedh Rhimi qui était sous surveillance sécuritaire depuis le mois de mai 2015 avant de rejoindre en octobre dernier, les groupes terroristes retranchés au Mont Salloum et ce en compagnie avec un autre terroriste à savoir, Mondher Gharsalli.

Notons également que Hafedh Rhimi est le frère du terroriste, Sami Rhimi qui avait été abattu lors d’une embuscade tendue par les unités de la garde nationale au Mont Salloum le 30 mai 2017.

Un groupe armé composé de trois individus a commis un braquage à main armée d’un bureau de poste dans la ville algérienne de Debdeb, au nord-est de la wilaya d’Illizi, samedi 4 août 2018. Ils ont réussi à partir avec quatre milliards algériens soit environ 200 mille dinars tunisiens.

Située à la frontière avec la Libye, la ville de Debdeb a surtout fait parler d’elle à plusieurs reprises pour les activités terroristes qui s’y déroulent.

Région natale de l’un des chefs d’Aqmi,  Abdelhamid Abou Zeïd, Debdeb a en effet connu des événements en lien avec le terrorisme. C’est là, notamment, qu’a été kidnappé l’ancien wali d’Illizi, il y a quelques années. Ce dernier a été libéré en Libye, où il avait été conduit pas ses ravisseurs.

L’association tunisiennes des jeunes magistrats a appelé le parquet à engager une action publique contre le bâtonnier des avocats pour avoir traité certains magistrats de « corrompus sans preuves concrètes », l’accusant de porter atteinte au pouvoir judiciaire et « d'attiser la campagne de dénigrement de la justice ».

Dans une déclaration rendue publique au terme de la réunion de sa direction administrative, l’association a estimé que les déclarations du bâtonnier des avocats sont « punissables pénalement » et enfreignent « l’éthique de la justice ».

Elle a invité le parquet à procéder à cette action publique, « à l’instar de précédentes actions engagées envers des syndicalistes des forces de sécurités », sinon elle portera plainte contre le bâtonnier.

L’association a appelé d’autre part les responsables juridiques dans les tribunaux, notamment les procureurs de la république auprès des cours d’appel à « réactiver » les plaintes d’ordre pénal « en suspens contre les avocats et autres corps pour éviter leur prescription ».

Elle a indiqué, par ailleurs, avoir entamé des contacts avec des députés et certains avocats pour la formation d’une commission parlementaire supervisant une opération « d'assainissement et de réforme du corps des avocats ».

« L’immunité réelle de l’avocat est l’attachement aux valeurs de la profession, le respect de la loi et l’accomplissement de devoir selon les procédures légales », ajoute la déclaration.

L’association avait fait état fin juillet dernier d’une agression perpétrée par deux avocats contre un juge d’instruction à la cour d’appel de Tunis, rappelle-t-on.

De son côté, le bâtonnier des avocats, Ameur Mehrezi, avait indiqué lors d’une conférence de presse tenue le 31 juillet que « des soupçons de corruption pèsent sur certains magistrats qui poursuivent encore leurs missions » et que de « grands retards empêchent la levée de l’immunité contre ces juges par le conseil supérieur de la magistrature » qu’il a appelé à agir rapidement pour « prendre les mesures qui s’imposent ».

Un voleur de bétail, arrêté par des propriétaires et remis au poste de la garde nationale de Bouhajla, a réussi à s’évader dimanche 5 août 2018.  
Des renforts sont arrivés sur place et une opération de ratissage a été lancée.
Notons que le délinquant est impliqué avec un complice dans une affaire de vol de bétail. Les habitants des environs de la région sont frustrés et en colère. Les opérations de vol de bétail sont devenues de plus en plus fréquentes. Les voleurs optent de plus en plus à l’usage d’armes blanches et de fusils de chasse.
Depuis cette vague de vols, trois détenus ont réussi à prendre la fuite du poste de la Garde nationale durant les trois derniers mois. 

Le géant américain de l’internet Google a, en ce mardi 7 août, créé un Doodle spécial pour fêter le l’anniversaire d’Abu ʾAli al-Husayn Ibn Abd Allah Ibn Sina, dit Avicenne, ou Ibn Sīnā en arabe.

Né le 7 août 980 à Afshena près de Boukhara, dans la province de grand Khorassan, actuellement Ousbekistan et mort en juin 1037 à Hamadan en perse(Iran). Il est un philosophe et médecin médiéval persan, de religion musulmane. Rédigeant principalement en arabe classique, il s'intéressa à de nombreuses sciences, comme l'astronomie, l'alchimie, et la psychologie.

Ses disciples l'appelaient « Cheikh el-Raïs », prince des savants, le plus grand des médecins, le Maître par excellence, le troisième Maître (après Arsitote et Al Frabi). Ses œuvres principales sont l'encyclopédie médicale Qanun (Canon de la médecine) et ses deux encyclopédies scientifiques al Shifa (De la guérison [de l'âme]) et Danesh Nâma (livre de science).

Dans son Qanun, il opère une vaste synthèse médico-philosophique avec la logique d'Aristote, combinée avec le néo-platonisme, élevant la dignité de la médecine comme discipline intellectuelle, compatible avec le monothéisme. Son influence sera prédominante en Occident médiéval latin jusqu'au xvi^e siècle.

Si son œuvre médicale n'a plus qu'un intérêt historique, son œuvre philosophique se situe au carrefour de la pensée orientale et de la pensée occidentale. Elle reste vivante au début du xxi^e siècle dans le cadre de l'Islam iranien Islam iranien. Elle continue d'être étudiée en Occident du point de vue de la philosophie, de l'épistémologie et des sciences cognitives.

Basma Bouzid, une tunisienne qui vivant en en Italie dont elle a obtenu la nationalité est devenue la première femme arabe chef d’un commissariat de police dans ce pays.

Elle a commencé sa carrière professionnelle dans le domaine des télécommunications mais elle a décidé d’intégrer le domaine sécuritaire après l’échec de son époux dans un concours de police.

Basma Bouzid a souligné qu’elle a passé le concours avec succès et qu’elle était parmi les meilleurs candidats. Elle dirige actuellement le commissariat de la commune de Gargnano à Brescia.

Source Mosaïque FM

La Commission rogatoire internationale envoyée fin 2016 par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Paris aux autorités judiciaires tunisiennes au sujet de l’affaire de Jilani Daboussi est bloquée à cause du refus de la justice française de remettre au juge d’instruction en charge du dossier les pièces nécessaires pour l’exécution de cette commission rogatoire. C’est ce qu’a tenu à préciser, mardi 7 août 2018, une source auprès de la direction générale des affaires pénales auprès du ministère de la Justice.

Cette précision intervient en réaction aux accusations portées par le Comité de défense de Jilani Daboussi, décédé quelques heures après sa remise en liberté de la prison de Mornaguia à Tunis, contre les autorités judiciaires tunisiennes taxées de mutisme face à la commission rogatoire internationale envoyée par le France au pouvoir judiciaire.

Selon la même source, les autorités françaises ont refusé de remettre au juge en charge du dossier une copie des documents et les enregistrements des interrogatoires qui sont en leur possession pour lui permettre d’exécuter la commission rogatoire.

« Une fois reçue, la Commission rogatoire internationale a été confiée au procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis qui, à son tour, a chargé le premier juge d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis de s’occuper de l’affaire », a-t-elle tenu à rappeler.

Les autorités judiciaires tunisiennes et françaises avaient échangé du 14 septembre 2016 à juin 2017 les correspondances à plusieurs reprises par voie diplomatique, a-t-elle encore ajouté.

En conclusion, la source de la direction générale des affaires pénales a affirmé qu’il n’y a aucune interférence dans cette affaire, dans le droit-fil de la consécration du principe de l’indépendance de la justice garantie par la Constitution.

Dans un communiqué rendu public lundi, le Comité de Défense de Jilani Daboussi a dénoncé le mutisme des autorités judiciaires tunisiennes face à la commission rogatoire internationale envoyée par la France au pouvoir judiciaire tunisien.

Le comportement des autorités judiciaires tunisiennes est une violation flagrante et évidente des conventions internationales, surtout que l’émission de cette commission rogatoire intervient en vertu du traité de coopération judiciaire entre la France et la Tunisie, souligne-t-il dans un communiqué.

« Les intimidations exercées par le gouvernement tunisien sur le fils de Jilani Daboussi (Samy Daboussi, résident en Tunisie) ne sont qu’une confirmation concrète que cette affaire est devenue un grave problème pour le pouvoir en place » , ajoute-t-on.

Homme d’affaires, médecin, ancien député et ancien maire de Tabarka, Jilani Daboussi qui portait également la nationalité française est mort dans la nuit du 7 au 8 mai 2014, quelques heures après sa remise en liberté de la prison de Mornaguia à Tunis où il était incarcéré pendant plus de deux ans sans être jugé.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’UGTT s’inquiète de la possibilité de voir le bateau battant pavillon turc et opérant au profit de la compagnie de navigation israélienne accoster au port de Rades, sans autorisation préalable. Elle prévoit même son accostage à 13h30 de ce mercredi 8 août.

Il est à noter que ce bateau nommé Cornelius A a été contraint de changer d’itinéraire et ce, suite aux mouvements de protestation initiés par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT et devait rebrousser chemin en empruntant un itinéraire menant vers l’Espagne.

Les autorités libyennes ont fermé mercredi du côté libyen le terminal frontalier Dhehiba-Wazen dans le gouvernorat de Tataouine justifiant cette mesure par “des échauffourées qui ont éclatées mercredi matin entre des voyageurs et des responsables dans le terminal de Wazen (côté libyen) au cours desquelles des coups de feu ont été tirés”, rapporte  l’agence TAP.

En revanche, le terminal de Dhehiba, côté tunisien, est resté ouvert avec le passage normal des Tunisiens venant de Libye et le retour de Libyens à leur pays ainsi que l’accueil des cas urgents, indique-t-on de source sécurité dans ce terminal qui ne s’est pas prononcée sur une date de réouverture du terminal de Wazen.

Le terminal Dhehiba-Wazen est le seul passage frontalier entre la Tunisie et la Libye après l’interruption du trafic sur le terminal de Ras Jedir, rappelle-t-on. Il accueille quotidiennement plus de 3 mille voyageurs

Le porte-parole officiel des tribunaux de Monastir, Farid Ben Jha, a indiqué à l’agence Tap que le parquet de Monastir a chargé l'unité d'investigation et de recherche de la garde nationale de Teboulba (gouvernorat de Monastir) d'ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort tragique du fils du porte-parole du ministère de l'intérieur Soufien Zâag.

La même source ajoute que l'enquête devrait déterminer s'il s'agit d'un acte à caractère criminel ou d'une négligence d'une baraque de vente de crèmes glacées. En effet, l’enfant âgé de 10 ans est mort électrocuté dans une baraque où il s’est rendu pour acheter des glaces.

L'un des artistes les plus adulés au monde, le roi de la pop Michael Jackson,  fait son retour avec "Behind The Mask", un clip qui vient juste d'être révélé. 

Le titre est issu de l'une des sessions d'enregistrements de l'album Thriller, il figure également sur l'album posthume Michael, sorti en 2010.

La version 2018 de Behind The Mask a été modernisé et le clip réalisé par le duo "Agressive " sont la parfaite combinaison d'un homage à la star internationale, décédé depuis 9 ans. En effet, le clip est une rétrospective des moments importants dans la carrière de l'artiste. 

Découvrez le clip : 

La Direction générale de la Garde nationale a mis en garde samedi contre une violente tempête de sable dans le gouvernorat de Tozeur.

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, cette tempête risque de réduire la visibilité notamment sur la route nationale n°3 reliant la ville de Tozeur à la ville de Metlaoui.

La Direction générale de la Garde nationale a également fait état de la chute d’une grande quantité de pluies en Algérie, ce qui a provoqué l’inondation des oueds de Frida et de Mides et le blocage de la circulation sur les routes suivantes :

– La route bitumée non numérotée reliant la localité de Frida à la délégation de Tameghza,
– La route régionale n°201 reliant la localité de Frida au passage frontalier de Faj Bouzayène,
– La route bitumée non numérotée reliant la localité de Mides à Tamerghza.
Les usagers de la route sont priés de faire preuve de prudence, de respecter la distance de sécurité, de réguler la vitesse en fonction de la circulation, de ne pas s’aventurer dans les zones d’accumulation des eaux, d’activer les feux de détresse et de se conformer au code de la route.
Pour tout renseignement, la direction des opérations de la Garde nationale (Bureau d’orientation routière) a mis à la disposition des usagers de la route les numéros de contact suivants :
– 71.960.448,
– 71.963.512,
– 193.

Une importante quantité de vêtements (plus de 2000 pièces) provenant de la contrebande, d’une valeur totale dépassant 400 mille dinars a été saisie, mercredi, dans les centres commerciaux d’El Manar (Tunis), a indiqué le directeur régional du commerce à Tunis, Yasser Ben Khalifa dans une déclaration à l’agence TAP.

Les quantités saisies ont été confiées aux services de la Garde douanière, a-t-il précisé, affirmant que les investigations sont en cours pour identifier les détenteurs et les distributeurs des marchandises, provenant de la contrebande et cerner les sources, les méthodes d’approvisionnement et les parties impliquées, afin d’appliquer les décisions de fermeture.

Il importe de noter que la direction régionale du commerce de Tunis a lancé aujourd’hui, en collaboration avec les services de la Garde douanière et les forces sécuritaires, une campagne de contrôle mixte, dans le cadre de la lutte contre la commercialisation de vêtements et de chaussures issues de sources inconnues et illégalement importées.

Un Tunisien âge d’une quarantaine d’années, originaire d’Akouda et résidant à l’étranger, a été arrête dans la nuit du 12 au 13 août, par les unités de La brigade de recherches judiciaires de la garde nationale à Sousse. Il est suspecté de préparer une opération terroriste visant un établissement militaire du gouvernorat de Bizerte.

Il a été transféré au pôle judiciaire pour la lutte contre le terrorisme, mercredi 15 août 2018.

Aschwaq, 18 ans, a fui l'Irak où elle était esclave sexuelle. Mais en Allemagne, où elle a trouvé refuge avec une partie de sa famille, la jeune fille est tombée nez à nez avec son ravisseur.

Aschwaq est une jeune femme kurde appartenant à la minorité yézidie, persécutée par Daesh. Réfugiée en Allemagne, elle y a commencé une nouvelle vie… Jusqu'au jour où elle a rencontré, dans la rue, l'homme à qui elle a été vendue comme esclave sexuelle, et qui a abusé d'elle pendant des mois. Et ce, sans que la police puisse faire quoi que ce soit pour l'aider.

Tout commence en 2014: Aschwaq n'a que 15 ans lorsqu'elle est enlevée d'Irak par des membres de Daesh. Pour 100 dollars, elle est vendue comme esclave sexuelle à un combattant de l'organisation, Abu Humam. Convertie de force à l'islam, elle doit apprendre l'arabe, prier 5 fois par jour et se tenir à la disposition de son nouveau mari.

C'est son frère, qu'elle parvient à contacter en secret, qui lui suggère le plan suivant: Aschwaq et les autres captives doivent se gratter les mains et le corps pour faire croire à leurs ravisseurs qu'elles souffrent d'une allergie et qu'il leur faut voir un médecin en urgence. Une fois à l'hôpital, les jeunes filles se voient confier des somnifères destinés à endormir leurs ravisseurs.

Le plan fonctionne, les jeunes filles parviennent à fuir. Aschwaq gagne l'Allemagne en juin 2015 avec sa mère et deux de ses frères dans le cadre d'un programme humanitaire. Près de Stuttgart, elle apprend l'allemand et va à l'école. Jusqu'au jour où en février dernier, un homme l'arrête alors qu'elle rentre chez elle: « je suis restée figée en voyant son visage. C'était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et son vilain visage. Je suis restée sans voix lorsqu'il a commencé à me demander de mes nouvelles en allemand ». Comme elle ne répond pas, l'homme insiste: « tu es bien Ashwaq? » Elle répond par la négative, il poursuit: « si tu es Ashwaq et tu me connais très bien. Je suis Abu Humam et tu as été avec moi à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui et ce que tu fais ».

Dès le lendemain, la jeune femme contacte les autorités: « la police m'a dit qu'il était réfugié comme moi, et qu'ils ne pouvaient rien faire. Ils m'ont donné un numéro de téléphone au cas où il s'en prendrait à moi. Après cette réponse j'ai décidé de rentrer au Kurdistan et de ne plus jamais revenir en Allemagne ».  

La police judiciaire du Bade-Württemberg a indiqué récemment sur Twitter avoir « ouvert une enquête le 13 mars 2018 », ajoutant toutefois que l'enquête ne pouvait « se poursuivre pour le moment, le témoin (Ashwaq) n'étant pas joignable pour répondre aux questions », rapporte l'AFP. « Mais jusqu'ici, au regard des éléments de preuves disponibles, nous n'avons pas pu identifier avec la certitude nécessaire l'auteur présumé ». De son côté Ashwaq est rentrée dans le nord de l'Irak, où elle dit toujours vivre dans la peur: car selon elle, Abu Humam a de la famille à Bagdad.

Source : BFM TV

Plusieurs familles de la localité d’Aouled Achour du gouvernorat de Kairouan se sont trouvées encerclées par les eaux des pluies qui sont tombées hier sur la région. Il a fallu l’intervention des autorités régionales pour les évacuer vers les maisons de proches qui n’ont pas été endommagées par les pluies.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, le premier délégué de Kairouan a affirmé que les agents de la Garde nationale, les agents de protection civile, les unités de l’équipement et de l’agriculture sont en train d’intervenir au niveau des maisons inondées.

Pour la région d’Aouled Gharsallah, une seconde piste agricole a été ouverte suite à la crue de l’oued Marg Ellil.
De son côté, Mounir Hamdi, gouverneur de Kairouan, a assuré que la situation est sous contrôle. Les dégâts concernent surtout l’agriculture, a-t-il noté.