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La justice a rejeté la troisième demande de remise en liberté de Tariq Ramadan, de nouveaux éléments fragiliseraient sa défense.
Les juges ont ordonné le maintien en détention provisoire de l’intellectuel musulman. Il est incarcéré depuis sa mise en examen le 2 février dernier pour le viol présumé de deux femmes.
Un nouveau rapport d’expertise informatique remis aux juges révèle des incohérences avec les déclarations de Tariq Ramadan. Les enquêteurs ont retrouvé dans son téléphone portable, des SMS à caractère sexuel adressés à la deuxième plaignante, alors que ce dernier nie avoir eu des relations sexuelles avec elle, selon une source proche du dossier. Les conclusions de ce rapport confirment ainsi la version de l’accusatrice, Christelle.
Trois plaintes déposées contre lui en France
Une troisième femme en France, Mounia Rabbouj, a elle aussi porté plainte contre Tariq Ramadan pour viols. Dans ce volet, l’intellectuel est pour le moment placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté et les investigations se poursuivent.
Le théologien, qui nie toute agression, a reconnu avoir eu une relation extraconjugale avec Mounia Rabbouj, ancienne escort-girl et protagoniste du procès pour proxénétisme de l’hôtel Carlton aux côtés de l’ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn.
En garde à vue, l’islamologue a reconnu avoir rencontré Henda Ayari et “Christelle” en public, une seule fois chacune, mais a nié tout rapport sexuel avec elles. En Suisse, une quatrième femme a déposé plainte pour viol contre lui.
AFP