C’est une histoire, réellement abracadabrantesque, rapportée dans le journal le Parisien. C’est celle d’une Française qui a été appréhendée par les services de la police tunisienne à son arrivée à l’aéroport Djerba Zarsis. Confondue avec son homonyme elle a été emmenée à la prison des femmes à la ManNouba pour un crime qu’elle se défend de ne pas l’avoir commis.
Selon la même source, Sophie Dumoulin, une quinquagénaire originaire de Haute-Savoie qui aime séjourner en Tunisie dès qu’elle en a l’occasion est arrivée le 17 septembre dernier. Après les vérifications d’usage, il s’est avéré que son nom figure dans la base de données des personnes recherchées. Elle a été confondue avec une autre femme qui porte le même nom qu’elle et elle est née la même année qu’elle. Problème : son homonyme a été condamnée à quatre ans de prison en 2018, rapporte Le Parisien.
Pour Jennifer, sa fille, la situation est incompréhensible. "Ma mère n’était pas en Tunisie à cette période de 2012", date du crime. La femme en question était à l’origine d’un accident ayant blessé gravement deux personnes et qui avait immédiatement pris la fuite, avant d’être identifié comme étant celui de l’autre Sophie Dumoulin, la vraie coupable.
Pour l’avocate chargée du dossier, Me Houda Haouami, la priorité est de retrouver l’auteure du délit de fuite afin de "disculper" la Française qui se trouve, selon elle, injustement en prison. Quelques détectives en herbe ont déjà leur petite idée sur l’identité de la chauffarde : il s’agirait d’une ressortissante belge qui habitait alors en Tunisie.