
Des enfants ont été victimes ces derniers jours dans plusieurs régions du pays d’injections de substances suspectes par des inconnus. Le ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des séniors a pris la chose au sérieux et des analyses ont été ordonnées sur les enfants victimes de l’injection de ces substances.
Les résultats préliminaires de ces analyses viennent de tomber. Selon le délégué général à la Protection de l’enfance Mehyar Hamadi. Les analyses effectuées ont montré "l'absence de substance suspecte ou dangereuse dans l'organisme". Il a indiqué à la TAP, que la publication des résultats définitifs de ces analyses nécessite un délai de 15 jours à un mois à partir de la date du prélèvement, précisant que jusqu’à présent, aucun résultat ne peut être confirmé qu’après la publication du rapport définitif des examens de la médecine légale.
Il a souligné que la coordination se poursuit avec la Direction régionale de la prévention sociale relevant de la police judiciaire et avec les autorités sécuritaires dans les gouvernorats concernés, faisant remarquer qu'une collégienne de Gafsa s'est rétractée sur le fait d'avoir subi une injection avouant que l'histoire racontée, est créée de toutes pièces.
Sept enfant, dont l’âge varie entre 8 et 11 ans se sont plaints d'injections qui leurs ont été administrées à leur insu par des inconnus près de leurs établissements scolaires dans cinq gouvernorats, à Tozeur, Gafsa, Tunis, Sousse et Mahdia.